photo Dr Jivago

Dr Jivago

Spectacle, Théâtre, Théâtre

ALENCON 61000

Le 07/12/2021

Après Je suis invisible, Dan Jemmett revient nous régaler avec Dr Jivago, un remake du célèbre film de David Lean. Au moment où le metteur en scène découvre la superproduction de 1965, il tombe sous le charme de ce « vaste trompe-l’œil », où la Russie est reconstituée en Espagne, où les acteurs britanniques n’essaient pas de prendre l’accent russe. Née d’un souvenir d’enfance autour de la musique du film, sa pièce raconte une nouvelle histoire de Dr Jivago. Pour le théâtre, il réimagine l’exquise créativité de ce monument du 7ème art, lui-même tiré du roman de Boris Pasternak. Voici donc un hommage au cinéma d’une autre époque, une évocation surréaliste pour dire la force de la poésie, une histoire qui privilégie l’indomptable cœur humain et sa capacité à aimer. Sur scène, Valérie Crozet et Geoffrey Carey nous plongent dans ce feuilleton romanesque de personnages emportés par les remous de la révolution russe. Des marionnettes rejouent parfois les scènes de Julie Christie et Omar Sharif. Ici un microscope, là une machine à écrire ou une balalaïka. Porté par le regard du truculent Dan Jemmett, l’esprit du film ressurgit dans chaque réplique, chaque objet et chaque geste.

photo Dr Jivago

Dr Jivago

Spectacle, Théâtre, Théâtre

ALENCON 61000

Le 08/12/2021

Après Je suis invisible, Dan Jemmett revient nous régaler avec Dr Jivago, un remake du célèbre film de David Lean. Au moment où le metteur en scène découvre la superproduction de 1965, il tombe sous le charme de ce « vaste trompe-l’œil », où la Russie est reconstituée en Espagne, où les acteurs britanniques n’essaient pas de prendre l’accent russe. Née d’un souvenir d’enfance autour de la musique du film, sa pièce raconte une nouvelle histoire de Dr Jivago. Pour le théâtre, il réimagine l’exquise créativité de ce monument du 7ème art, lui-même tiré du roman de Boris Pasternak. Voici donc un hommage au cinéma d’une autre époque, une évocation surréaliste pour dire la force de la poésie, une histoire qui privilégie l’indomptable cœur humain et sa capacité à aimer. Sur scène, Valérie Crozet et Geoffrey Carey nous plongent dans ce feuilleton romanesque de personnages emportés par les remous de la révolution russe. Des marionnettes rejouent parfois les scènes de Julie Christie et Omar Sharif. Ici un microscope, là une machine à écrire ou une balalaïka. Porté par le regard du truculent Dan Jemmett, l’esprit du film ressurgit dans chaque réplique, chaque objet et chaque geste.

photo Le Dernier Cèdre du Liban

Le Dernier Cèdre du Liban

Spectacle, Théâtre, Théâtre

MORTAGNE-AU-PERCHE 61400

Le 19/12/2021

Voici une pépite du Festival d’Avignon 2017. Nikola Carton s’empare du texte d’Aïda Asgharzadeh, également auteure de La main de Leïla accueillie récemment à la Snat61. Pour nous conter une intrigue romanesque sur la question des origines : un plateau quasiment nu, deux comédiens aux mille palettes et des changements de costumes à vue. Le dernier cèdre du Liban conte l’histoire d’une guerre entre Eva et sa mère Anna Duval, figure inspirée de la photographe-journaliste au destin tragique Camille Lepage. Après le décès d’Anna, Eva reçoit une boîte contenant quelques babioles, un dictaphone et des cassettes. La jeune fille va faire connaissance avec sa mère, reporter de guerre, et remonter le fil de sa vie. Dans la lignée du grand Michalik et à la manière du théâtre de tréteaux, Nikola Carton signe une mise en scène vive et redoutablement efficace. Quelques bruitages, des ruptures de jeu, de lumières et nous voici baladés de Beyrouth à un aéroport, de Berlin à une chambre d’hôtel. La magie opère avec une simplicité confondante. Il suffit parfois d’une histoire.

Ressources supplémentaires